Présentation de l’éditeur : En arrivant à Paname, les Allemands s’étaient rendu compte qu’une menace plus dangereuse qu’eux sévissait déjà. Alors, en accord avec leurs autorités, ils laissèrent ma famille, les Renoir, continuer leurs petites affaires. Je vais vous dire : cela aurait été plus simple si j’avais dû zigouiller des rongeurs et encore… j’en avais horreur. Bon, je ne vais pas vous mentir plus longtemps, je déteste toutes les bestioles, qu’importe l’espèce animale. Sauf que la plus terrible de toutes, celle que je traquais chaque nuit demeurait mon pire cauchemar. Mais voilà, l’honneur de la famille restait ma priorité. Si bien que même si j’avais le trouillomètre à zéro, je devais quand même braver mes peurs en affrontant mon ennemi juré : le vampire.
Mais comment vous dire, cette couverture…. Souvent, quand je commence comme cela, je me dis à l’intérieur dedans de moi-même : « Koko, tu ne vas pas acheter ce livre, tu as déjà eu des expériences similaires où tu as été déçue, ce n’est pas la peine » Mais comme d’habitude, je lis la quatrième de couverture…. Alors des vampires, c’est déjà un bon point, comme vous le savez, j’ai la passion des petites quenottes immortelles. L’action se déroule à Paris. Voici quelque chose qui commence bien aussi…. Et enfin, la période de la Seconde Guerre Mondiale.
Osé comme choix tout de même ! Les romans actuels traitant de vampires se situent : ou dans notre période actuelle ou il y a très très longtemps. Mais il m’a toujours semblé que en 39-45, c’était plutôt calme, côté vampire. Et bien que nenni. Et Cécilia Correia est là pour nous le rappeler. Il y en avait aussi ! Et bien entendu, la typographie de Paris peut très bien amener à les cacher du grand public. Quand on y réfléchit bien, c’est même une très bonne idée. Et puis, franchement, la condition de la femme, les difficultés de la guerre, la présence d’un autre ennemi aussi enfin de compte. Mais pourquoi n’y a-t-on pas pensé plus souvent !
Mais je reste toujours aussi sage et je ne prends pas le livre. En me disant que j’en ai plein dans ma biblio, tout ça tout ça. Et là, vous ne soupçonnez pas les alliances perfides (mais toujours aussi adorables) des copinautes de la blogo dont l’un me dit que je dois lire un Rebelle par mois et l’autre qui a décidé qu’on ferait bien de parler bouquin de temps en temps. Enfin bref, tout était réuni pour que non seulement je craque mais en plus que je passe un superbe moment avec ce premier tome
Oh que non. Nous avons déjà un superbe personnage phare : Aliette Renoir qui est…. Une jeune fille ayant un sacré répondant (j’ai eu des crises de fou rire entre son parler de l’époque et son répondant….) mais surtout un passé assez compliqué je dirai. Que savons nous ? Nous savons qu’elle fait partie d’une famille prestigieuse, les Renoir, chasseurs de vampires depuis que la mère d’Aliette a été tué par le grand manitou du coin. Ainsi, Aliette va se dire que c’est une bonne idée de chasser des vampires elle aussi (l’entreprise familiale, cela a du bon) mais …. Elle est petite, toute menue, a les pire phobies qui soient mais surtout, son frère et son père n’ont pas vraiment l’air de se soucier d’elle…..
En effet, tout ceci est intriguant. Surtout que notre pauvre Aliette va se retrouver dans des situations aussi dangereuses que pittoresques. Elle devra surtout faire la lumière sur son passé, son enfance et enfin elle devra se battre pour elle-même.
Bien entendu, je me suis de suite attachée à Aliette, cette petite chose menue qui montre très vite ses griffes pour cacher ses fêlures, a des idées bien arrêtées sur tout, et surtout qui a une langue championne internationale de la répartie. Et pourtant, j’en tiens une bonne, mais je pense qu’Aliette me clouerait le bec régulièrement. Ses relations avec les hommes sont drôlissimes. Et ses lapsus (révélateurs) hilarants.
Toutefois, il n’y a pas que l’humour dans la vie, il y a aussi les intrigues. Et j’avoue qu’ici je fus tout de même bien servie. L’intrigue se pose et se dénoue pour ce premier tome, nous laissant quelques miettes à méditer pour le prochain. Sommes toutes, un très bon début de saga qui laisse présager de bonnes suites, que j’ai hâte de découvrir. Ce qui me fait énormément plaisir dans tout ceci, c’est que l’humour français se porte bien finalement, et est très bien représenté.
Aux prochaines aventures d’Aliette !
Tome 2 : Dans l’ombre du roi
C’est toujours aussi agréable de se replonger dans la France de l’Occupation avec Aliette
Aliette, la pauvre, se retrouve encore avec de grands bouleversements
Ce livre a été lu dans le cadre du Challenge 1 an / 1 genre organisé par Galleane
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