Présentation de l’éditeur : Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes… « Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »
Lena est en quelques sortes une fille hors normes pour sa famille. En effet, sa mère était malade : elle était atteinte du Deliria, cette maladie qu’ont tous ces gens qui aiment, qui ressentent. Pour la soigner, il y a la Procédure qui permet d’annihiler ces émotions. Lena sent bien que tout le monde l’observe car si sa mère a eu le Deliria, elle aussi pourrait l’avoir. Elle attends la Procédure avec impatience, afin de se fondre dans la foule. Les conséquences de cet environnement familial sont très importantes car Lena a toujours eu l’impression d’être différente, malade, voire handicapée. Elle tente d’avoir constamment le contrôle de soi, et je ne sais pas vous, mais moi je trouve que c’est un exercice épuisant d’avoir continuellement un masque. Enfin, on a l’impression d’être en temps de guerre, car elle a toujours l’impression d’être espionnée, épiée.
Lena, c’est aussi la métaphore de l’adolescente. Sans personnalité apparente car elle est totalement conditionnée par l’éducation qu’elle a reçue de sa famille, ici son oncle et sa tante. Elle ne connaît que l’amour filial, ou du moins une forme apparente, et découvre le premier amour. Elle va aussi développer son jardin secret et va se rebeller. Ainsi, Lena va prendre conscience des injustices de la société dans laquelle elle vit, elle va ainsi braver des interdits, faire des choix pour son avenir et ainsi prendre ses premières grandes décision. Enfin, elle va découvrir qu’on lui a caché des choses, qu’il y a des secrets et elle va partir en quête de vérité. Le point majeur dans ce livre et la qualité de Lauren Olivier c’est que Lena n’est pas non plus une caricature d’adolescente : en effet, elle n’est pas futile à l’extrême et se pose sommes toutes des questions d’adulte.
La tendance est nettement là depuis quelques années. Souvenez vous, lecteurs de livres Young Adult : Sentiment 27, Birth Marked, Divergent, Spark, Glitch… Tous ces livres parlent d’une société complètement aseptisée et où le remède universel serait de transformer les gens en une espèce de robot : des personnes sans personnalité, sans passion… Evidemment, nous nous rendons compte que ce n’est pas la bonne solution et l’émergence d’une personnalité forte va bouleverser l’ordre établi et permettre aux gens de développer leurs propres dons.
Est ce une allusion à notre société de plus en plus consumériste ? De plus en plus normative ? De nos jours, si nous ne sommes pas dans la norme, nous sommes exclus. Et plus encore pour des adolescents qui subissent ces clivages à l’extrême dans leur lycée, parfois même dans leur FAC. J’ai subi cela moi aussi et je pense sincèrement que ce type de roman peut aider ces adultes en devenir non seulement à réfléchir sur leur avenir, sur l’avenir du monde, mais aussi sur ce qu’ils subissent.
Aussi, voilà mon bilan de Delirium : nous avons là une adolescente qui se rapproche le plus de la réalité. Et cette Ado, Lena, vit des choses, des dilemmes qui permettent une identification très aisée du lecteur. Ainsi, celui-ci peut prendre conscience de beaucoup d’évènements, de beaucoup de phénomènes qui régissent sa vie propre, sa société, son avenir. Ce sont des romans comme ceci qu’il faut offrir, qu’il faut faire lire. Ajoutez cela un style admirablement fluide, une gestion des évènements que possède Lauren Olivier, donnant à ce roman un je ne sais quoi de prenant, un je ne sais quoi de palpitant.
ndis que Hana ne manque pas une occasion d’expérimenter l’interdit.
Pour elle, ce dernier été de sa vie d’avant devient synonyme de musique effrénée, de danse, et même d’amour.
Le personnage d’Hana, un catalyseur ?
Hana et Lena, deux amies qui ne se comprennent plus.
J'ai un avis plutôt mitigé sur le tome 1, la début m'a paru bien long et ça m'a beaucoup ennuyer. Mais la suite m'a vraiment beaucoup plus, je me suis laisser emporter par ce tourbillon de sentiment et puis olala la fin est tellement imprévisible.Mais bon, je ne sais pas si pour autant je vais me laisser tenter par la suite de la trilogie… On verra bien 🙂
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