Présentation de l’éditeur :C’est au moment où Mara, unique héritière du clan des Acoma, s’apprête à prononcer les mots qui la consacreront prêtresse pour le restant de ses jours, que Papéwaio, le plus fidèle des soldats du clan, interrompt la cérémonie pour lui annoncer la mort de son père et de son frère. Propulsée à la tête du clan, Mara doit regagner ses terres en urgence pour sauver sa maison de la ruine et de la honte. Car au Jeu du conseil les ennemis des Acoma sont nombreux. Il faut reformer au plus vite l’armée décimée, pérenniser les liens commerciaux qui assurent au clan ses revenus et nouer des alliances politiques susceptibles de mettre en échec les plans des maisons rivales. A condition, bien sûr, de survivre aux assassins toujours plus nombreux qui viennent la traquer jusque dans son fief…
Raymond E. Feist et Janny Wurts nous transportent dans le monde annexe de Krondor, celui des Tsurani qui représente une sorte de Japon Médiéval. Nous avons là une société qui repose sur l’esclavagisme et sur des familles noblres qui ont des importances diverses. Cette importance sera déterminée selon les intrigues qu’elles vont développer, les guerres personnelles qu’elles vont provoquer.
Ces familles sont aussi régies par certaines valeurs comme l’honneur mais aussi la noblesse et la vassalité. Les différentes familles vont donc faire des alliances mais aussi s’entre déchirer dans des guerres personnelles. Ces guerres seront ouvertes, avec des armées mais aussi secrètes, au travers des intrigues, des mariages, des insultes….
C’est dans cet univers grandement inspiré du Japon que nous allons évoluer. Et l’immersion sera telle que vous n’aurez pas l’impression de lire un roman de fantasy mais bel et bien un roman historique.
Mara est une jeune fille destinée à entrer en religion. mais au milieu de sa cérémonie, un soldat de son père arrive et lui apprend que son père et son frère sont morts, la laissant pour seule héritière de la famille des Acoma. Elle doit donc renoncer à ses voeux car si elle ne reprend pas la tête du clan des Acoma, ses serviteurs seront hors la loi. C’est donc le destin de centaines de personnes qui dépendent de sa décision.
Mais non seulement cette jeune femme va accepter de relever le défi, mais elle va aussi décider de venger sa famille, comme le veut le sens de l’honneur. AInsi, elle va s’initier à la gestion du domaine, la gestion d’une armée, et le jeu du conseil sachant qu’elle est dans une société très machiste. Elle va devoir se forger des alliances mais aussi développer des stratégies militaires, politiques et tactiques pour accomplir sa vengeance et tout simplement survivre.
Au delà de cet univers magique, fantastique, c’est l’histoire d’une jeune fille à la volonté de fer qui devient femme. Et c’est une femme qui est une noble traditionnelle car elle va respecter en apparence les convenances.. Mais c’est aussi en coulisse qu’elle se révèlera audacieuse, coriace, fin stratège, qu’elle va déplacer ses pions avec témérité et sagesse. Avec tous ces atouts et son courage, elle maîtrisera le jeu du conseil.
st bien fourni) et j’étais bien avec Mara. Elle a découvert l’amour, a poursuivi son ascension, a choyé son fils. La maison des Acoma est devenu pour moi synonyme de maison de vacances en imaginaire. J’y étais bien avec cette culture un peu japonaise. Et j’en ai quasiment senti les bouquets de fleurs de cerisier.
Présentation de l’éditeur : Depuis l’accession de Mara au rang de pair de l’empire, la paix règne sur la maison Acoma, et la dame peut se consacrer à son peuple, dont elle est devenue l’un des plus éminents personnages. Mais le grand jeu n’admet aucun repos. Au faîte de sa gloire, Mara devient la cible du Tong Hamoî, une secte d’assassins redoutée de tous. Acculée, la dame des Acoma perd son sang-froid quand elle voit son entourage tomber sous les coups du Tong. Mais derrière la secte se cachent des ennemis bien plus implacables. Et son combat prend alors une tout autre dimension, car c’est le futur même de l’empire qui devient l’enjeu de l’affrontement
On pensait qu’il ne pouvait pas arriver grand chose de plus à cette pauvre Mara des Acoma et qu’il serait temps pour elle de vivre tranquillement. Peut être pas la plus heureuse du monde mais du moins sereinement. Aussi, je me disais que pour le troisième tome, on allait avoir quelques petites intrigues pas bien méchantes qui allait montrer une Mara qui avait mûrit et qui allait vieillir sur ses coussins brodés. Voilà quoi.
J’ai vite déchantée, croyez moi, dès les toutes premières pages. Et pendant une bonne grosse centaine de pages, vous vous demandez franchement ce qui pourrait arriver de pire, que même si cela vous arrivez à vous, vous vous couchez et vous cessez tout simplement de vivre parce que ce que font subir les auteurs à leur héroïne est incommensurable. Mais non, j’étais avec Mara et, au fur et à mesure, je me suis replongée dans le nœuds des intrigues qui est encore pire que les deux premiers tomes et j’ai patiemment dénoué chaque nœuds jusqu’à la fin avec elle.
C’est je crois le pire dans une saga qu’on aime bien. Qu’elle ne fasse que trois tomes ici ou qu’elle fasse une vingtaine de tomes, c’est qu’il faut se séparer de nos personnages. Ainsi, Mara est repartie, je l’ai laissée s’en aller tristement, mi sourire, mi triste. Parce que cette fin est parfaite, elle sonne juste, elle est magnifique. Mais j’ai eu le trémolo dans la voix, j’ai eu la vue brouillée et lorsque j’ai refermé le livre, un sentiment d’abandon m’a habitée.
Alors certes, je vais retrouver l’univers car Raymond Feist a écrit moultement sur la Guerre de la Faille. Que j’ai eu le plaisir de croiser Pug au détours de ce tome (et il n’a pas changé d’un poil). Donc peut être que j’aurai des nouvelles de Mara. Ou pas. Mais je serai dans le coin, guettant son sourire effacé et son oeil qui voit tout.
J'avoue que ne connaissais pas du tout cette trilogie mais cet article me donne vraiment vraiment envie de m'y plonger. Ce qui ne m'arrange pas du tout car ma liste de livre à dévorer de toute urgence ne cesse d'augmenter contrairement à mon temps libre. Je devrais peut-être arrêter les blogs littéraires… Merci pour cet article très agréable.
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Je me suis posée la même question figure toi. Et au final, j'ai accéléré mon rythme de lecture.C'est une solution on va dire 😉
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