Auteur : Le Comte de Lautréamont
Maison d’édition : Amazon Kindle (ebook)
Nombre de pages : 415
Obtenu en 2012
Relecture le 2 Juillet 2017
Dans le cadre de : J’avais envie de lire un beau texte
En un mot :
- Poésie totalement atypique
- Complètement fantasmagorique
- A ne pas lire sous substance si vous voyez ce que je veux dire
Présentation de l’éditeur : Lorsqu’en 1869, sous le pseudonyme de Lautréamont, Ducasse fait imprimer Les Chants de Maldoror, c’est un texte inclassable que le jeune poète de vingt-trois ans offre aux lecteurs.
Cette épopée de la peur, des ténèbres et du mal, qui brandit son attirail de cruautés et fait sourdre un fond de terreur infantile dans les amples strophes de ses six chants, à sa parution demeura à peu près sans écho : il fallut donc attendre la redécouverte des surréalistes pour que ce livre où s’inaugure la transgression moderne prît sa vraie place. L’année suivante, les Poésies, dont on ignore si l’édition fut diffusée, démentaient leur titre en proposant, écrites en prose, un ensemble de maximes et de réflexions, acerbes parfois mais aiguës, sur la littérature et la morale.
Le livre fut-il alors lu ? Quelques mois plus tard, Ducasse mourait mystérieusement.
Comme une envie d’un coup d’un seul à lire de belles lignes.
J’avoue que j’avais terminé une grosse lecture et arrivé le vendredi, je regarde ma Pile à lire en me disant : Mais qu’est ce que je vais bien pouvoir commencer ? Une nouvelle saga ? Un roman qui a un millions de pages ? Finir une saga ? Poussivement, je regarde dans mes vieux coucous où sont en fait stockées mes relectures à bloguer et je tombe sur Lautréamont. Et cela faisait longtemps que je n’avais pas lu les chants de Maldoror.
Les chants, c’est un peu le must have à lire pour paraître un peu Emo, un peu select dans ses lectures adolescentes, voire post adolescentes. Si en plus vous comprenez peu l’œuvre et que vous avez un prof de lettres un peu sympa (et ce fut mon cas) vous pouvez déboucher sur une discussion littéraire hors programme un peu sympa. Car en effet, ce recueil de poèmes n’est absolument pas dans le programme et c’est bien malheureux.
Vers une descente vers la fantasmagorie.
C’est un peu cela. C’est du surréalisme avant l’heure. C’est un texte dont on ne saurait dire si ce sont des poèmes, des jets de phrasés, n’importe quoi. On ne peut rien à en dire à part le lire et le ressentir tout simplement. Après, j’ai envie de vous dire que c’est une question de ressenti, de compatibilité entre l’auteur et vous. La véritable question des chants de Maldoror, c’est : Est-ce que vous allez bien vous entendre avec l’auteur ?
Et j’ai envie de vous dire que si c’est le cas, prenez votre boisson préféré, un petit goûter, allez sortir prendre l’air et allez vous promener, allez chercher un lieu juste pour vous et vous découvrirez que passer un moment avec Lautréamont peut vous faire une belle petite pause, avec à la clé, juste le plaisir de lire un texte beau et de vous évader.
Jamais je n’aurais imaginé lire un jour que Les Chants de Maldoror étaient « un peu le must have à lire pour paraître un peu Emo » 😀
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Mais tu devais t’ennuyer avant de lire ici 😱
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Terriblement!
(Je ne critiquais pas, hein, la tournure de phrase m’a amusé, c’est tout ce que je voulais dire)
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Ah mais venant de toi, je ne prendrai pas la mouche. Je vois bien que tu as pouffé devant ton écran. Ça sent le challenge pour les prochaines 😉
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