Auteur : China Miéville
Genre : Fantasy
Maison d’édition : Fleuve Noir
Nombre de pages :600
Obtenu le : 4 Mai 2017
Lu le 15 Août 2017
Dans le cadre du Challenge Août en folie
En un mot :
- Quand tu penses lire un thriller et que tu tombes sur de la fantasy urbaine
- Mais Wow !
- Je veux vivre dans ce monde
Résumé : Billy Harrow est le spécialiste des céphalopodes au Musée d’histoire naturelle de Londres. Il organise les visites pour les collections privées, dont le Architeuthis dux (un calmar géant) est la pièce majeure. Lors d’une de ces visites, il constate avec horreur que le mollusque de huit mètres a disparu ! La vie de Billy bascule très vite : une branche secrète de la police vient l’interroger, il découvre l’existence d’une secte des adorateurs du Dieu Kraken et comprend qu’il existe un Londres souterrain et surnaturel…
Comment un auteur a su m’intéresser à la disparition d’un calmar….
Si je n’avais pas lu la quatrième de couverture, j’avoue que le livre ne m’aurait peut être intéressée qu’à moitié. Suite en gros à la disparition d’un calmar géant qui baignait dans un aquarium rempli de formol, on allait avoir une enquête qui déboucherait sur des sectes. Voilà, voilà, voilà… Allez vous imaginer mettre votre chapeau d’Indiana Jones ou celui de Sherlock pour trouver cette dépouille !
Mais il s’est avéré que, malgré mon air plus que sceptique face aux débuts de l’enquête – il faut dire qu’en prime, je n’avais pas lu l’avis des autres bloggeurs ni d’ailleurs effectué de recherches sur l’auteure- qu’au bout du deuxième chapitre, je ne vivais que pour retrouver cet être tentaculaire qui me laissait très très froide au début.
Car l’enquête est vraiment chouette. Le nouveau, Billy, ne fait que des bêtises dès le début, les inspecteurs en charge de l’affaire sont vraiment une équipe de bras cassés et clairement, un calmar qui disparaît et une secte qui vénère le grand Kraken… C’est pas vraiment ce qui va permettre une énième apocalypse qui détruira tout sur son passage. Et pourtant….
Et comment, j’ai senti une bouffée de magie monter en moi.
Pourtant, derrière ce thriller sommes toutes sympathique se cache un bon gros roman de fantasy urbaine. Et j’ai commencé à m’en douer quand j’ai vu des regroupements d’animaux hétéroclites. C’était en fait une grève de familiers, ni plus ni moins. Et face à une revendication syndicale de familiers en plein Londres, on trouve une espèce d’esprit qui parle au travers de statues et de poupées barbies.
Ca et quand on se rend compte que ces sectes sont vraiment dangereuses parce qu’elles vénèrent d’ancien dieux païens… Bah mon gars, je peux te dire que j’étais plus qu’emballée au point que j’ai dévoré aussi sec tout le reste de l’histoire.
Ainsi, de la disparition suspecte d’un énorme calmar, j’ai atterri dans un univers de fantasy complet et moderne, avec une mythologie cohérente et une auteure qui sait où elle va. Et cela fait du bien. Une belle pépite dénichée chez l’Emaginaire que j’ai eu un réel plaisir à dépiauter. J’ai hâte d’en lire d’autres de l’auteur.
Tu en parles très bien, ça donne envie 😊 Je n’ai jamais lu de China Miéville et c’est un auteur que j’ai très envie se découvrir.
C’est génial la fantasy urbaine pour ces sensations de glissement du réel vers le « magique » que ça fait !
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Oui. Du coup j’ai envie d’en tester un deuxième de l’auteur 😈
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J’avoue que je regrette les débuts de China Mieville, quand il écrivait des romans plus riches et plus foisonnants.
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J’avoue que je ne connaissais pas du tout. Il ne me reste qu’une chose à faire, je le sais bien. Enquêter 😉 Quel est ton préféré ?
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Mon préféré, c’est Le Concile de Fer, mais je te conseille plutôt de lire Perdido Street Station, probablement le meilleur roman du début de sa carrière.
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Merci Julien. Je note 😀
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