Auteur : Alex Nikolavitch
Genre : Fantasy
Maison d’édition : Les moutons Electriques
Nombre de pages : 219
Sortie le 4 Mars 2017
Obtenu le 12 Mai 2017
Lu le : 1 Janvier 2018
Dans le cadre d‘un lendemain de réveillon, dans le canapé, en touchant les pieds de ma cousine avec les miens
En un mot :
- Un concept super
- Un auteur dont j’aimerai prendre un d’assurance
- Tout ça pour une bonne lecture
Résumé : « Tout bien considéré, vous avez eu de la chance dans votre malheur. Vous avez échoué sur cette île-ci, et pas sur celle où les enfants se transforment en ânes, ni celle où les marins deviennent des cochons. Y avez-vous pensé à ça, capitaine ? » Qui est ce vieux marin qui traîne sa dégaine dans les rues de l’East Village à la recherche d’herbes médicinales très particulières et pourquoi Joab, le caïd du quartier, cherche-t-il sa piste dans des vapeurs narcotiques ? Ce sont ces questions auxquelles devra répondre Wenesday, policière à New York, alors qu’elle se retrouve exilée sur une île tropicale étrange et pourtant familière…
Une suite aux aventures de Peter Pan ?
Là, on pourrait avoir un débat. Une jeune policière : Wenesday qu’on appellera Wendy, va respirer des inhalations d’une pire d’un vieux clochard (qui s’appelle Mouche) pour se retrouver sur une île où il y a un pirate nommé Crochet et un jeune homme du nom de Peter qui est aux portes de la folie. On recherche donc la sortie de ce monde bizarre et on en découvre les origines.
Donc pas tant une suite de notre histoire d’enfance favorite qu’une réécriture. Car oui, on va avoir sans arrêt des rappels à l’histoire originelle. Et ça le fait. Clairement. Car on se prend vite au jeu de l’enquête des origines de l’Ile imaginaire. Et qui n’a pas rêvé d’y aller sur cette île pour découvrir tout ce qui s’est passé depuis le départ des Darling ?
Une bonne réussite malgré quelques maladresses
Je pense que l’auteur, en écrivant cette histoire, a tenu de l’or en barre mais qu’il a cherché voire trop cherché à se légitimer par rapport au mythe de Peter Pan. Et ça se sent quand il doute. Si je ne devais donner qu’un exemple, c’est toute la disgression sur le nom de l’héroïne. On a fait plus d’une page pour démontrer que si elle a réussi à venir, c’est certes, parce qu’elle a respiré un mélange. Mais l’auteur a voulu nous justifier cela avec toute la mythologie de son prénom. Mais Alex, respirez un coup, profondément. Quand on fait une réécriture, il faut se lancer et y aller à fond, sans chercher quelque part l’assentiment du lecteur
Malgré ces toutes petites maladresses, j’ai tout de même bien apprécié l’ambiance, l’écriture et l’histoire. J’ai aimé découvrir ce Pays Imaginaire complètement malade et sur le déclin. J’y ai beaucoup réfléchi sur nos rêves d’enfants et sur ce qu’ils deviennent une fois qu’on a vieillit. Et je pense que c’est cela ainsi que cet acte osé de l’auteur qui est de reprendre un de nos classiques, qu’il faut retenir. Auteur à suivre donc 🙂
Je voulais absolument me le prendre aux Imaginales, parce que, quand même; une réécriture de Peter Pan ça promet de bonnes choses (Hello la BD de Loisel) et ça m’est complètement sorti de la tête sur place… c’est malin ! Il a fini par me sortir un peu de la tête, mais là tu réveilles mes envies de me lancer dedans. Parce que malgré les maladresses que tu cites (c’est un 1er roman, non ? je ne sais plus), les côtés enquête et Pays Imaginaire sur le déclin me tentent vachement. En plus ça a l’air très rapide à lire. Bref, j’essayer de pas oublier de le prendre au prochain salon où je croise l’auteur.
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Il me semble que c est un premier roman. C’est bien pour cela que les maladresses ne gâchent pas la lecture. Tu sens qu’il manque juste un peu de confiance en soi.
Le pays imaginaire sur le déclin était une belle trouvaille en effet et les descriptions sur ce point là étaient bien faites
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