Auteur : Ernest Cline
Genre : Science-Fiction
Maison d’édition : Michel Lafon
Nombre de pages : 404
Obtenu le : 10 Janvier 2018
Lu le 19 Mars 2018
Dans le cadre de ma lecture commune avec Melcouettes
En un mot
- Je n’ose imaginer le boulot de référencement sur la Culture Pop
- Une histoire pour les geeks mais pas que
- Une réflexion sur les rêves
Résumé : 2044. La Terre est à l’agonie. Comme la majeure partie de l’humanité, Wade, 17 ans, passe son temps dans l’OASIS – un univers virtuel où chacun peut vivre et être ce qui lui chante. Mais lorsque le fondateur de l’OASIS meurt sans héritier, une formidable chasse au trésor est lancée : celui qui découvrira les trois clefs cachées dans l’OASIS par son créateur remportera 250 milliards de dollars ! Multinationales et geeks s’affrontent alors dans une quête épique dont l’avenir du monde est l’enjeu. Que le meilleur gagne
Une formidable déclaration d’amour aux références de mon enfance
Je fais partie de l’époque bénie des consoles Atari, des bornes arcades et des séries télévisées familiales. Oui, j’ai été une enfant dans les années 90 ce qui explique peut être que j’ai eu un véritable engouement pour ce livre (et ensuite le film). Parce que je me souviens quand la première console est arrivée à la maison, je me souviens aussi des bornes d »arcade où j’avais le droit de jouer le samedi parce que j’étais sage. J’ai été la première à jouer aux Sims, et à en être accro. J’ai découvert les radios pirates, les compils qu’on se faisait sur cassette, les premiers jeux en ligne aussi, les débats sur la réalité dans les jeux vidéos et les films qui allaient avec; Ernest Cline nous a fait l’après de tout cela, la prochaine évolution où les gens auront un monde tellement déprimant qu’ils voudront se réinventer totalement dans le virtuel.
Et c’est ainsi qu’un homme qui va créer l’Oasis pour se sentir moins seul parce qu’il est extrêmement timide pourra devenir un grand magicien et s’entourer de pleins de monde. Et pour quelle finalité ? Et bien tout le monde se cloisonnera, ce qui fait qu’il donnera un dernier don, un immense jeu qui monopolisera le monde entier pendant 5 années et je n’ose imaginer l’énormité de la chose
Ready Player One nous montre enfin qu’en jouant, on peut se dépasser
Dans cet univers, pour gagner ce jeu, il y a ceux qui se regroupent en guilde et ceux qui viennent de multinationales. Notre prochaine réflexion nous montrera donc qui sont les vrais joueurs : ceux qui jouent pour gagner ou ceux qui jouent pour s’amuser. Il n’est pas anodin que Wade, notre héros, découvre tant de chose de l’OASIS et de son créateur. C’est qu’il s’amuse dans ce jeu et qu’il s’amuse dans cet univers créé par son idole. Alors oui, c’est du sérieux, parce qu’il y a de l’argent à la clé. Mais concrètement, Wade va se faire des amis, et il va même découvrir l’amour et tout cela en jouant. Et s’il va si loin, c’est surtout parce qu’il se crée un groupe d’amis pour pouvoir jouer.
En bref, en plus d’une formidable quête, d’un formidable jeu et d’une formidable histoire que l’on a dans ce livre, on a aussi un auteur qui a bien bossé son histoire et ses références (et c’est un régal que de tenter de toutes les retrouver). On a surtout le sentiment que l’auteur s’est amusé à écrire cette histoire et ce livre et qu’il veut nous donner du plaisir dans notre lecture.
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