Auteur : Roland C. Wagner
Genre: Science-Fiction , Fantasy
Maison d’édition : Les Moutons Electriques
Nombre de pages : 214
Obtenu le : 19 Janvier 2018
Lu le : 19 Juin 2018
Dans le cadre de me vider un peu la tête
En un mot :
- Il me fait toujours le même effet
- Une soirée de pur bonheur
Résumé : Une vague d’attentats tout aussi déroutants qu’inexplicables ébranle les symboles de puissance des nations les plus industrialisées. L’Europe est particulièrement touchée par cette nouvelle forme de terrorisme à nulle autre pareille, qui fait usage de forces surnaturelles mais épargne les vies humaines. Pour les Etats-Unis, puissance tutélaire et parangon impérial (iste) du monde occidental, la lutte contre les ‘sorciers du tiers monde’ est une priorité absolue, voire une mission sacrée. Qui ne s’embarrasse d’aucune demi-mesure : recrutement à tour de bras de bataillons de mages soldats, invasion de la France et d’une partie de l’Europe sous prétexte de ‘protéger’ le Vieux Continent… La tension internationale est à son comble. C’est dans ce contexte global de lutte acharnée contre les ‘forces du Mal’ que Fric, jeune zonard français fraîchement sorti de prison, doit entamer sa réinsertion.
Quitte à être dans le monde des sorciers.
Oui, après avoir lu l’Héritier du Roi Arthur, il me restait quelques heures avant d’aller me coucher. Quoi prendre ? Et bien… J’avais un petit Roland C. Wagner qui trainouillait dans le coin. Le titre : La saison de la sorcière (quand tu sors d’un mythe arthurien, c’est plutôt pas mal). Et hop hop hop. Me voilà telle une aventurière qui arrache son pansement d’un coup sec sur un bobo. J’ai relu de la sorcière mais avec ce style là, permettez moi de vous dire que ce fut du sport.
Fini le mythe arthurien, j’étais dans une société moderne où il y a des sorciers qui font des attentats comme voler la Tour Eiffel. L’armée s’en même et tente de capturer des sorcières avec plus ou moins de succès, de les torturer afin de soutirer des informations, voire de les exterminer tous et toutes. C’est très rock n roll et malgré le dépaysement total que je venais de m’offrir, j’ai savouré chaque mot de ce court roman.
Où s’arrête la critique de la société où commence l’humour ?
Comme toujours, je ne sais pas. Car c’est impossible à déterminer. Ici, avec l’allégorie du sorcier, on touche aux populations migrantes et réfugiées que tout le monde cherche à dégager de son pays (pour la faire courte et raccourcie). L’auteur va dénoncer bien entendu tout ce qu’il trouve anormal en ce moment, nous donne de très belles scènes de magies (un ptérodactyle géant qui vole un monument : sérieux ?) et surtout il nous embarque très loin comme à son habitude.
En bref, encore un régal, je pense sérieusement me faire la totalité de ce qu’a écrit cet auteur. C’est court, à chaque fois, mais c’est aussi du concentré. Si vous désirez n’avoir que du divertissement, vous l’aurez mais vous aurez aussi une petite réflexion derrière. Et c’est pas plus mal !
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