Auteur | Henri Loevenbruck |
Saga | |
Numéro de tome | |
Genre | Policier |
Maison d’édition | Flammarion |
Nombre de pages | 640 |
Obtenu le | 07/11/2018 |
Lu le | 12/11/2018 |
Dans le cadre de | Ma lecture commune avec Séverine |
En un mot | J’ai adoré l’histoire Et cela faisait une éternité il me semble que je n’avais pas lu du Henri Loevenbruck |
Résumé : 1985, Paris est frappé par des attentats comme le pays en a rarement connu. Dans ce contexte, Marc Masson, un déserteur parti à l’aventure en Amérique du Sud, est soudain rattrapé par la France. Recruté par la DGSE, il est officiellement agent externe mais, officieusement, il va devenir assassin pour le compte de l’État. Alors que tous les Services sont mobilisés sur le dossier libanais, les avancées les plus sensibles sont parfois entre les mains d’une seule personne… Jusqu’à quel point ces serviteurs, qui endossent seuls la face obscure de la raison d’État, sont-ils prêts à se dévouer ? Et jusqu’à quel point la République est-elle prête à les défendre ? Des terrains d opérations jusqu’à l’Élysée, des cellules terroristes jusqu’aux bureaux de la DGSE, Henry Loevenbruck raconte un moment de l’histoire de France qui résonne particulièrement aujourd’hui dans un roman d’une tension à couper le souffle. Pour écrire ce livre, il a conduit de longs entretiens avec « Marc Masson » et recueilli le récit de sa vie hors norme.
Séverine voulait découvrir ce type de récit.
Quand Sev m’a proposé cette lecture, j’ai été à la fois ravie et étonnée. Ravie parce que cela faisait longtemps que je n’avais pas lu du Henri Loevenbruck et c’est pile poil le récit témoignage que j’aime car j’en lisais beaucoup avec ma mère pendant les vacances. Etonnée parce que je ne voyais pas Séverine être emballée par ce genre de récit.
Et effectivement, on n’a pas du tout eu le même avis sur ce roman. Autant j’ai adoré cette lecture et j’en ai profité à fond, autant elle a bien aimé mais sans plus. Et c’est vrai que ce genre de récit, et bien ça passe ou ça casse.
Une voix donnée à un oublié
J’irai tuer pour vous, c’est pile poil le genre de vie que j’adore découvrir. C’est l’histoire d’un homme qui a été viré de l’armée, devenu un peu mercenaire puis repéré par une agence secrète pour faire face à des évènements où évidemment il faut ce genre de type : un Léviathan qui par la force des choses ne reculera pas à faire la sale besogne. Puis l’Etat l’a jeté, tout simplement, et cela l’a détruit.
Parfois, ce genre de livre fait du bien à lire parce qu’on sait qu’il y a des agents de l’ombre qui n’auront aucune voix qui exercera un devoir de mémoire pour eux. C’est triste, c’est injuste mais c’est comme ça. Quelque part, en lisant ce livre, c’est comme si je lui avais dit merci, de manière aussi secrète qu’il l’a fait en tuant pour nous.
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