Auteur | Jean-Philippe Jaworski |
Saga | Récits du vieux royaume |
Numéro de tome | 1 |
Genre | Fantasy |
Maison d’édition | Audible Studio |
Nombre de pages | 1223 mn |
Obtenu le | 5 Avril 2019 |
Lu le | 24 Avril 2019 |
Dans le cadre de | Longues soirées tricot |
En un mot | J’ai été bluffée par l’aspect légendes et contes qui s’en dégagent Un univers complet avec un recueil de nouvelles |

Résumé : Né du rêve d’un conquérant, le Vieux Royaume n’est plus que le souvenir de sa grandeur passée… Une poussière de fiefs, de bourgs et de cités a fleuri parmi ses ruines, une société féodale et chamarrée où des héros nobles ou humbles, brutaux ou érudits, se dressent contre leur destin. Ainsi Benvenuto l’assassin trempe dans un complot dont il risque d’être la première victime, Aedan le chevalier défend l’honneur des dames, Cecht le guerrier affronte ses fantômes au milieu des tueries… Ils plongent dans les intrigues, les cultes et les guerres du Vieux Royaume. Et dans ses mystères, dont les clefs se nichent au plus profond du cœur humain…
Janua Vera
Pour bien commencer ce recueil, nous entamons le mythe fondateur du vieux royaume. J’avais commencé ce livre en ebook et je me suis endormie dessus (le commencer à 3 heures du matin était-il vraiment une bonne idée ?) Mais l’idée a fait son chemin : recueil de nouvelles et format audio font toujours bon ménage. J’ai donc usé d’un de mes crédits audible et Jean Christophe Lebert, le narrateur, a fait le reste. C’était grisant d’entendre ces nouvelles. On se serait cru à une soirée conte.
Mauvais donne
La nouvelle qui donnera naissance à Gagner la guerre (j’adore les titres de cet auteur, il a tendance à trouver des choses absolument incroyable et inattendues. J’étais très curieuse de la découvrir car je ne connais Jaworski qu’avec les Celtes (la saga des Rois du monde). Je trouve que la syntaxe de l’auteur se marie très bien avec cette époque. J’avais oublié le plaisir de lire un roman juste pour les mots. Et pour couronner le tout, l’intrigue est juste très très prenante.
Le service des dames.
Une nouvelle qui traite des devoirs de chevaliers itinérants avec l’un d’entre eux qui passe toute sa vie manipulé par des femmes. Nous rencontrons une de ses aventures qui se termine presque bien. Entre exercice de style sur le roman courtois et la réalité sur le pouvoir caché des femmes, cette nouvelle nous fera méditer sur Tristan et Iseult
Une offrande très précieuse
On retrouve le chevalier aux épines mais dans la guerre où il perd face à un barbare. Celui-ci est en fin de vie et s’aventure dans la forêt où il lui arrive des trucs bizarres. Cette nouvelle m’a fortement rappelée la saga des Rois du monde puisqu’on retrouve les mêmes ambiances.
Le conte de Suzelle.
Si on me disait que l’auteur a écrit cette nouvelle en écoutant la chanson Tournent les violons de J.J. Goldman, je ne serai pas étonnée. Voici une nouvelle qui parle des pouvoirs de vivre l’instant présent et non de vivre dans l’espoir qu’il arrive quelque chose. Très poétique, mélancolique et magnifique.
Jour de guigne.
Une des nouvelles les plus drôles que j’ai pu lire. Nous suivons l’histoire d’un homme atteint d’une maladie qui provoque de la malchance. On lui donne quand même une mission et c’est très très drôle à lire.
Un amour dévorant.
Une introduction au culte des desséchés qu’on explorera un peu plus dans la prochaine nouvelle. C’est l’histoire d’une enquête sur une malédiction. J’ai adoré suivre l’enquête du prêtre alors que l’histoire en elle-même : pas du tout. (j’en ai presque honte). On pourrait en faire une creepy pasta magnifique.
Le confident.
Une des nouvelles les plus effrayantes et pourtant je m’en suis détachée totalement. Je devais sentir la fin et la conclusion. Je trouve qu’elle a bien conclu ce livre au final.
En bref, un recueil complet qui ne me donne qu’une envie : lire Gagner la Guerre et le sentiment du fer. J’adore cet auteur, surtout en audio et je suis absolument fan de son écriture.
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