Auteur | Isaac Asimov |
Saga | Fondation |
Numéro de tome | 2 |
Genre | Science Fiction |
Maison d’édition | 12-21 |
Nombre de pages | 474 |
Obtenu le | 30 Octobre 2019 |
Lu le | 01 Décembre 2019 |
Dans le cadre de | Poursuivre une chouette saga |
En un mot | Un récit toujours aussi fluide Des aventures de Hari Seldon incroyables De vrais leçons de politique à l’intérieur |

Résumé : L’univers uni, c’est fini. L’Empire galactique se désagrège. Trente mille ans de chaos sont au programme. Et moi, j’en ai trop fait et je suis las. Oui, je m’appelle Hari Seldon et je vois que ce nom vous dit quelque chose. Tout ce que j’ai fait, c’est de poser les équations et d’agir. Les équations ne mentent pas. D’ailleurs vous le savez. Je ne voudrais pas jouer les prophètes, mais quand j’allume mon Premier Radiant, je lis l’avenir de l’humanité. Le chaos prévu sera réduit à un petit millier d’années. Je ne pourrai pas y veiller personnellement, mais tout est en place. Je me suis laissé accaparer par ma tâche et, à l’heure de partir, je regrette d’avoir négligé les gens qui m’accompagnaient. Mais ce n’est pas moi qui ai décidé. Les équations ne me laissaient aucune échappatoire. Je continue à venir ici dans mon bureau. Je crois parfois y entendre résonner des voix, celles de mes parents, de mes étudiants, de mes collègues… de Wanda… mais les couloirs sont vides. La Fondation est faite et le bâtiment de psychohistoire ne sert plus à rien. La suite se passe ailleurs.
La vraie vie du chercher Hari Seldon
Autant avec le Prélude, on mettait en place le personnage. Autant là nous suivons le chercheur Hari Seldon avec tous ses combats tout au long de sa vie. Et Isaac Asimov nous donne aussi tous les indices du déclin de l’Empire et d’une civilisation. Alors, c’est tout le charme de ces vieux romans en fait : on lit un récit d’aventure et avec une belle intrigue. Et en prime, on a un exposé politique galactique. Tranquille Emile je dirai. Et pourquoi donc ? Tout simplement parce que l’on passe d’un récit à une personne dans Prélude à Fondation à un récit chorale dans le premier tome de Fondation (qui est le troisième tome de la saga). L’aube de fondation nous sert donc de transition et elle nous fait cela en douceur.
C’est typique un de mes romans d’hiver et d’automne. Car dans ce genre de saison, on a tendance à vouloir du repos, à faire de l’introspection. Et pourquoi pas vous me direz ? Aussi, j’aime beaucoup retrouver des aventures sympas, certes mais avec un petit plus. Le petit plus ici, c’est la sociologie et la politique que j’apprécie beaucoup. Et qui plus est quand on peut montrer que c’est dans un genre un peu pauvre de notre littérature en France : la Science Fiction, c’est du pain béni pour moi.
L’aube de Fondation : un roman toujours actuel.
On parle de déclin de civilisation avec des structures administratives qui décroissent. Les hommes politiques font de la politique mais pas pour le peuple. Nous avons des dirigeants qui ressemblent plus à des hommes de paille. Et en plus, nous avons une remontée de la délinquance et une restriction à l’accès à l’information. Si vous pensez qu’il y a un parallèle avec notre monde actuel, c’est tout à fait normal puisque c’est Asimov qui est aux commandes. Cet écrivain a été un grand visionnaire de son temps selon moi et le lire est toujours une belle leçon.
Aussi, l’aube de fondation n’est peut être pas mon tome préféré. Mais il a grandement contribué à me permettre de mieux comprendre mon tome préféré qui est le suivant et que j’avais déjà lu il y a quelques années. Aussi, je ferai sûrement une relecture en audio histoire de m’apporter un petit plus. C’est un tome transitoire mais ce n’est pas un tome où on s’ennuie, loin de là.. Vous y trouverez toute l’histoire de Seldon et vous comprendrez bien mieux les enjeux des tomes suivants en lisant celui-ci.
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